S. m. (Commerce) poids de Portugal, qui est aussi en usage à Goa et dans le Bresil ; on le nomme assez souvent arobe, qui est le nom qu'il a en Espagne.
S. m. (Commerce) dans les anciennes Ordonnances, est le nom qu'on donnait à ceux qui se mêlaient du commerce de l'argent, comme les Banquiers, les Changeurs.
ou ARROBE, s. m. (Commerce) en espagnol arobas, en péruvien, aroue, poids dont on se sert en Espagne, en Portugal, à Goa, et dans toute l'Amérique espagnole. Les Portugais s'en servent aussi au Bresil, où aussi bien qu'à Goa on l'appelle arate : tous ces arobes n'ont guère que le nom de commun ; et ils sont d'ailleurs assez différents pour leur pesanteur et pour leur évaluation au poids de France. L'arobe de Madrid et du reste de presque toute l'Espagne, à la réserve de Séville et de Cadix, est de vingt-cinq livres espagnoles, qui n'en font pas tout à fait vingt-trois et un quart de Paris ; en sorte que le quintal commun qui est de quatre arobes, ne fait que quatre-vingt-treize de nos livres. L'arobe de Séville et de Cadix est aussi de vingt-cinq livres, mais qui en font vingt-six et demie poids de Paris, d'Amsterdam, de Strasbourg, et de Besançon, où la livre est égale. Quatre arobes font le quintal ordinaire, c'est-à-dire cent livres ; mais pour le quintal macho il faut six arobes, qu'on peut réduire en livres de Paris, sur le pied de la réduction qu'on a faite ci-dessus de l'arobe de ces deux villes. Voyez QUINTAL.
(Jurisprudence) est un nouvel examen que l'on fait de quelque affaire pour connaître s'il n'y a point eu erreur, et pour la réformer.
Revision d'un compte, est une nouvelle vérification que l'on en fait ; la révision finale est lorsqu'après des débats fournis lors du premier examen que l'on a fait du compte, on en reforme les articles suivant les jugements qui sont intervenus sur les débats pour procéder ensuite à un calcul juste, et à la clôture du compte. (A)
REVISION, en matière civile, est une voie de droit usitée en certain pays, au lieu de la requête civîle ; les révisions ont été en usage au parlement de Besançon, jusqu'à l'édit du mois d'Aout 1692, qui les a abolies. Elles sont encore en usage en Hollande et autres pays qui est sous la domination des ducs de Bourgogne. (A) Lire la suite...